Monsieur le ministre, il y a des moments où on a envie de se pincer pour être sûr de ne pas rêver, quand on entend certains propos de nos collègues de l'opposition. (Protestations sur les bancs du groupe UMP.)
Les critiques qu'ils formulent sont à la marge, et les conseils qu'ils vous donnent masquent un véritable repentir de dix années de gestion désarticulée d'une éducation qui avait perdu son épine dorsale.
Il faut redonner à l'école un sens qu'elle était en train de perdre. Et pour donner un sens, il faut remettre les choses en place. La priorité à l'école maternelle et élémentaire est donc essentielle. Il faut commencer par là où tout se joue, où tout se construit.
Les fondations, vous l'avez dit vous-même, sont essentielles, mais, pour construire de bonnes fondations, il faut de bons ouvriers. (« Oh la la ! » sur les bancs du groupe UMP.)