Intervention de Sandrine Doucet

Séance en hémicycle du 12 mars 2013 à 21h30
Refondation de l'école de la république — Article 1er

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSandrine Doucet :

Cette réconciliation de la jeunesse, des diplômés, avec la carrière d'enseignant, nous la devons à la programmation des moyens affichée dans cet article 1er. Il ne s'agit pas, à travers cette programmation, d'apporter une réponse purement arithmétique aux destructions des années précédentes, mais d'orienter les effectifs vers les secteurs, les domaines, qui font de l'école républicaine un outil d'émancipation.

En effet, trois mille postes pour la scolarisation des moins de trois ans, c'est la garantie des acquisitions fondamentales et aussi une réhabilitation des objectifs de l'école maternelle.

Quatre mille postes contre le décrochage scolaire, c'est s'inscrire dans le projet européen qui vise à réduire le nombre des décrocheurs à 10 % d'une classe d'âge, alors que notre pays dépasse les 12 %. Et ce n'est pas le seul retard, dans le paysage européen, de notre public scolaire.

Mille postes de formateurs, c'est mettre fin non seulement à la défection des jeunes diplômés, mais aussi à leur démission en cours d'année.

Cet article représente donc une réconciliation de la République et de l'école mais aussi de la jeunesse et des savoirs, celle des familles, des enseignants et de l'institution.

Dès les premières lignes, il désigne la refondation de l'école comme la priorité de la nation. C'est donc aussi la réhabilitation d'un vocabulaire républicain, d'un projet qui replace nos fondamentaux et l'ambition scolaire dans l'espace public.

Madame la ministre, monsieur le ministre, nous le porterons avec vous. (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.)

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Inscription
ou
Connexion