Monsieur le ministre, vous avez indiqué à plusieurs reprises l'attachement profond que vous portez à notre école et vous avez souhaité faire de cette réforme quelque chose qui rassemble la nation. Noble ambition. Vous êtes d'ailleurs plus prudent sur ce sujet à l'oral que vous ne l'êtes à l'écrit.
Hélas, je crains que cet objectif ne puisse être atteint dans le cadre de ce que l'on pourrait appeler l'acte I de cette refondation.
D'abord, en effet, le terme lui-même est pétri d'ambition ou d'arrogance, cela dépend de quel côté l'on se place. Après trente ans d'échecs, droite et gauche confondues,…