Intervention de André Schneider

Séance en hémicycle du 12 mars 2013 à 21h30
Refondation de l'école de la république — Article 1er, amendements 70 228 277 324 701 704 707 726 765 887 1106 1124

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAndré Schneider :

Mon propos s'inscrira dans la droite ligne de ce que vient de dire excellemment Patrick Hetzel. Ce rapport annexé ne fait pas partie du corps de la loi et nous devrions donc raisonnablement admettre ensemble qu'il conviendrait de l'exclure.

Monsieur le ministre, je n'accuse personne, car je pense que l'école mérite que nous essayions ensemble de dégager des axes forts pour l'avenir. Tout le monde en serait ravi. Toutefois, comme je l'ai dit hier soir, votre rapport annexé, tout comme votre projet de loi, c'est un catalogue de bonnes intentions qui ne sont pas réalisables avec les moyens dont vous disposez.

Qui peut être contre le fait de faire porter l'effort sur le socle de l'école, c'est-à-dire l'école élémentaire ? Qui peut être contre le fait d'avoir des maîtres de qualité ? Mais ce texte ne comporte rien sur le chef d'orchestre de l'école ; pour mettre en musique tout ce que nous déciderons ici, il faut à la tête de l'école un chef d'établissement totalement investi, avec les pouvoirs correspondants.

Enfin, quid du statut de l'enseignant ? Bien sûr, il faut bien former les enseignants. Vous faites à ce sujet une proposition différente de nos choix ; nous devrions néanmoins pouvoir nous entendre, mais quid, comme disaient les syndicats lorsque j'étais jeune enseignant, de « la revalorisation morale et matérielle » ?

Nous vous avons beaucoup entendu parler des RASED, et ce soir encore, mais vous n'en dites rien dans ce texte. M. Durand et moi-même en avons débattu beaucoup plus longuement il y a quelques années. Vous devriez nous fournir quelques explications.

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