Je précise d'ores et déjà qu'il s'agit d'amendements de repli puisque nous avions souhaité, dans un premier temps, supprimer l'annexe même du projet de loi. Mentionner dans le titre du rapport annexé le mot « refondation » n'est pas du tout adapté. En effet, d'un point de vue étymologique, « refondation » signifie reprendre l'ensemble des fondations de notre système éducatif alors que, de toute évidence, nous n'adhérons pas à une telle vision. Nous considérons qu'il n'y a absolument pas lieu de les reprendre.
Et puis il faut s'intéresser à ce que l'on entend par fondation. Or, lorsque l'on lit précisément le rapport annexé, on s'aperçoit que rien ne permet de parler de nouvelles fondations. Ce texte, nous l'avons déjà dit, est vide. Extrêmement bavard, il n'atteint pas les objectifs qui avaient été fixés. Évidemment, dans un premier temps, on nous avait annoncé que la refondation était un élément majeur : le décalage total entre ce qui avait été annoncé et ce que nous avons aujourd'hui entre les mains est extrêmement surprenant. Ce texte n'est pas à la hauteur des enjeux, et prétendre qu'avec de telles orientations nous allons préparer la jeunesse française au XXIe siècle, c'est tromper nos concitoyens.
Voilà pourquoi cet amendement vise à supprimer le terme de refondation.