Cet amendement participe du même esprit que les précédents. Cette référence à « une dizaine d'années » est une façon subtile de faire porter les échecs de l'école par la précédente majorité, ce que nous ne pouvons accepter. D'ailleurs, le ministre le disait fort justement : un certain nombre de tests internationaux sont pratiqués depuis quelques années, et on sait très bien que, lorsque la France a commencé à y participer, nos élèves étaient plus ou moins déboussolés, dans la mesure où, effectivement, la notion de compétences n'était pas une notion courante en France – le socle commun de connaissances et de compétences fut d'ailleurs une grande nouveauté. Or les tests évaluaient les compétences.
Ce qu'il a fallu constater, c'est que le statut social des parents avait un impact sur les performances scolaires des enfants. Les résultats des tests ont été très clairs à ce propos, ainsi que leur évolution. Pour faire cesser la polémique, nous demandons à la majorité un signe d'ouverture : nous lui demandons de retenir la proposition faite en commission par Michel Herbillon, qui était de remplacer « une dizaine d'années » par « de nombreuses années ».