L'annexe présenté dans ce projet de loi ne cesse d'expliquer que le gouvernement précédent a cherché par tous les moyens à diminuer les crédits alloués à l'éducation nationale. Je voudrais simplement rappeler que la France affronte depuis 2008 une crise économique sans précédent, que votre candidat niait pendant la campagne présidentielle et admet depuis qu'il est élu. Dans ce flot d'affirmations gratuites qui constituent l'annexe, je pense qu'il est indispensable de rétablir une vérité oubliée. Le gouvernement conduit par François Fillon a pris ses responsabilités et la crise n'a pas conduit les pouvoirs publics à diminuer leur effort en faveur de l'éducation.
Ainsi, en 2009, comme le souligne l'OCDE d'après les derniers éléments disponibles en date de 2012, les investissements dans l'éducation n'ont pas faibli : « Entre 2008 et 2009, les dépenses, tous niveaux d'enseignement confondus, ont augmenté en France et dans 23 des 31 autres pays dont les données sont disponibles, alors que le PIB a diminué dans 26 d'entre eux dont la France ».
Vous n'êtes donc pas les seuls à vouloir préparer l'avenir de l'enseignement, nous l'avons fait aussi, à un moment particulièrement difficile, et où les ressources manquaient. Nous avons fait le choix de la préservation de notre système éducatif. La France, au plus fort de la crise économique, en 2008 et 2009, n'a pas diminué son effort en faveur de l'éducation, permettant ainsi de préparer l'avenir. C'est pourquoi je souhaite que l'alinéa 8 soit complété par ces informations.