Les chiffres qu'il a donnés sont exacts, mais je vais les expliquer à la représentation nationale : cette augmentation est tout simplement due à l'arrivée de deux cohortes de candidats au baccalauréat professionnel. Les premiers, dont le cursus a été de quatre ans, se sont en quelque sorte télescopés avec ceux qui, en application de la réforme du lycée professionnel, sont arrivés au baccalauréat après un cursus de trois ans. Cet effet purement conjoncturel ne se reproduira plus. On ne peut donc, comme vous le faites, monsieur Apparu, en tirer des conséquences. L'avis de la commission est forcément défavorable.