La lecture de l'alinéa 10 de l'annexe donne l'impression que l'ancienne majorité poursuivait l'obscur dessein de faire disparaître l'éducation nationale et, de surcroît, de faire en sorte que les élèves ne soient plus qu'un lointain souvenir.
Or si nous apprécions les choses avec un peu plus de recul et de hauteur, nous nous rendons compte que, sur la période 1995-2010, c'est le taux de scolarisation qui, selon l'OCDE, diminue en France. Sans doute faut-il rechercher les causes structurelles de cette diminution constante, alors que dans l'ensemble des pays de l'OCDE, le taux de scolarisation a progressé de 10,4 points.
Ces données nous interpellent tous et devraient inciter nos collègues de la majorité à faire preuve d'un peu plus de modestie. Comme je le faisais observer hier, nous ne sommes pas passés en mai 2012, malgré de louables efforts de communication, de l'ombre à la lumière ! Ces données démontrent que l'éducation nationale souffre d'un mal profond et réel, qu'elle a besoin d'une vraie loi de refondation, et non d'un catalogue de bonnes intentions, telles que celles dont ce texte est truffé.