En vérité, monsieur Apparu, quand vous dites « parlons du lycée », ce que j'ai fait depuis tant d'années – et nous ferons l'évaluation de la réforme du lycée, qui n'a pas donné les résultats escomptés –, vous reconnaissez vous-même que nous avons raison de donner la priorité au primaire et d'y consacrer les moyens, parce que c'est un fondement, comme la formation des maîtres.
La refondation, ce n'est pas autre chose. Nous ne détruisons pas les fondements, car ils ont déjà été détruits. Nous les posons à nouveau et nous bâtirons le reste ensemble.
La refondation va demeurer avec, en plus, des objectifs nouveaux de réussite pour tous les élèves et pour l'éducation prioritaire.