Cet amendement porte sur l'alinéa 17 du rapport annexé. Nous souhaitons que soient substitués, là aussi, aux mots : « tous les élèves maîtrisent » les mots : « chaque élève maîtrise ».
J'ai entendu M. le ministre dire qu'il privilégiait une approche collective. C'est tout à fait louable, mais il ressort de bon nombre des argumentations qui ont été développées, y compris dans cet hémicycle, que l'on s'appuie pour l'essentiel sur des évaluations comme les programmes PIRLS ou PISA, lesquels portent non pas sur des classes, mais bel et bien sur des élèves pris individuellement. À partir du moment où l'on adopte ce critère, il paraît nécessaire, par souci de cohérence de la politique éducative, que l'on s'intéresse bel et bien à chacun de ces élèves.
J'ajoute que la loi Fillon du 23 avril 2005 avait justement pour objectif – c'était extrêmement ambitieux – de faire en sorte que chaque élève maîtrise le socle commun de connaissances et de compétences. Le débat qui avait suivi portait sur l'enjeu majeur que constitue l'introduction d'un certain degré de personnalisation dans notre enseignement.
À cet égard, la discussion que nous venons d'avoir est extrêmement intéressante, puisque les mesures portées par Xavier Darcos visaient à ce que le groupe ait automatiquement 24 heures d'enseignement, auxquelles s'ajoutaient, par ailleurs, un certain nombre d'heures, en l'occurrence 60 : 54 face à des élèves et 6 pour la préparation à l'aide personnalisée.