Avis défavorable car, dans le parcours de préparation aux concours, on doit pouvoir exercer une partie du métier d'enseignant, non en substitution d'un emploi existant, mais pour se former. Au niveau de la deuxième année de licence, pour ne pas nuire aux études, il s'agit d'activités très réduites, par exemple de nature périscolaire ; et au fur et à mesure que l'on approche de la fin des études et de la seconde année de master, on peut être mis en situation d'exercice de la profession. D'ailleurs, d'autres filières offriront également cette possibilité lorsque la réforme de la masterisation aura rétabli la formation pratique : dès lors, pourquoi en priver les bénéficiaires des emplois jeunes ? Bien sûr, cette formation ne doit pas se substituer à des emplois d'enseignant, ni empiéter sur les études ; elle doit donc être contenue dans des volumes horaires raisonnables. Mais, à cette réserve près, je suis contre l'amendement.