monsieur le ministre, comme mes collègues, je pense que ces amendements sont extrêmement importants parce qu'ils évoquent le changement de statut des enseignants. Nous savons, vous et moi, qu'une des principales causes de l'échec scolaire, c'est vraiment la maîtrise de la langue. Or pour y parvenir, vingt-quatre ou vingt-sept heures accomplies par les enseignants, ce n'est souvent pas suffisant. Pour qu'il y ait égalité territoriale – nous l'avons évoqué à propos des rythmes scolaires – et sociale, c'est-à-dire pour que l'école redevienne un ascenseur social républicain, il faut sans doute changer le statut des enseignants en leur permettant d'accompagner les élèves, mais aussi bien évidemment revaloriser leurs fonctions.