Ce que vous venez de dire, monsieur le ministre, est particulièrement intéressant. La question de la violence scolaire est une question sérieuse, personne ici ne le nie. En revanche, vous avez quand même une façon curieuse de présenter les choses, qui nous pose quelques difficultés. Depuis le début de nos discussions, vous avez tendance à décrire ce qui s'est fait avant vous comme relevant du domaine de l'ombre, à quoi vous opposez la lumière qui surgit avec vous ! Cela m'évoque ces publicités qui incitent à maigrir, en opposant avant et après : une photo très vilaine d'abord, illustrant l'aspect dramatique de la situation avant le régime ; puis une photo montrant que tout va mieux. (Exclamations sur les bancs du groupe SRC.) Ce manichéisme-là n'est pas digne d'un débat sur l'école.