Cet amendement porte sur l'alinéa 37, relatif aux enseignants qui seront affectés dans les écoles supérieures créées par la loi.
La principale critique que les stagiaires formulaient à l'égard des anciens IUFM, c'était qu'un certain nombre d'enseignants y étaient très en retrait – c'est le moins que l'on puisse dire – par rapport à la pratique professionnelle. Beaucoup de stagiaires auraient préféré que leurs enseignants aient encore un lien direct avec l'enseignement. C'est d'ailleurs dans cet esprit qu'a été mis en place le tutorat : dans la perspective de la masterisation, il y avait bien la volonté de renforcer le lien entre la pratique et la transmission du savoir.
À l'heure actuelle, nous avons un exemple de bonne pratique dans notre système universitaire : il s'agit de l'enseignement de la médecine, où les professeurs ont une véritable pratique de la médecine. L'enseignement, la pratique de la médecine et la recherche se trouvent ainsi étroitement liés.
En conséquence, mon amendement vise à compléter l'alinéa 37 par la phrase suivante : « Les enseignants qui occupent ces postes devront continuer à exercer à temps partiel une activité directe d'enseignement dans le premier ou le second degré. » La mention « à temps partiel » est suffisamment vague pour ne pas imposer de curseur.