Intervention de Vincent Peillon

Séance en hémicycle du 14 mars 2013 à 9h30
Refondation de l'école de la république — Article 1er et rapport annexé, amendements 598 633 938

Vincent Peillon, ministre de l'éducation nationale :

Ces amendements sont très intéressants, parce qu'ils sont parfaitement dans l'esprit de la formation professionnalisante que nous voulons remettre en place.

Celle-ci a plutôt bien fonctionné dans notre pays. Malheureusement, on a partiellement détruit le réseau des maîtres formateurs au fil des ans. C'est d'ailleurs l'un de nos soucis, pour pouvoir commencer à travailler efficacement dès la rentrée, que de reconstituer ce vivier. Il était très faible dans le secondaire et il va nous falloir l'inventer : ce sera certainement très intéressant du point de vue de l'évolution du métier d'enseignant, que vous appelez de vos voeux.

D'ailleurs, votre réflexion pourrait même aller au-delà : le fait que les corps d'inspection et les chefs d'établissement soient dégagés de tout enseignement est une caractéristique française que l'on ne retrouve pas partout. Au moment où vous avez rencontré des difficultés pour réformer l'évaluation, vous avez pu constater combien cette rupture pouvait poser des problèmes.

Je suis favorable à ces amendements, sous réserve que, pour tenir compte d'un certain nombre d'habitudes, on les rende plus souples et qu'on n'introduise pas une obligation généralisée. Il serait bon, en effet, d'afficher notre état d'esprit, d'indiquer la direction que nous prenons et les incitations qui seront les nôtres.

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