Je tiens à rappeler que le statut du professeur principal n'est pas une notion réservée à nos collègues de l'opposition. C'est une demande qui a été soutenue depuis fort longtemps par les élus d'Europe écologie, en particulier par Philippe Meirieu, qui prend vraiment en compte les cadres intermédiaires de l'éducation, dont le manque est criant.
À moins de faire évoluer la loi à la faveur de nos discussions aujourd'hui et demain, je ne vois pas comment les ESPE pourraient dispenser des formations particulières dédiées au professeur principal portant sur son rôle de coordinateur, d'animateur de l'équipe pédagogique, d'intermédiaire avec les parents, ainsi que sur ses capacités à dresser un bilan avec les élèves, si aujourd'hui on ne réfléchit pas sur son statut et si on ne le reconnaît pas.
Il est question d'audace et d'ambition. Il me semble que cette audace et cette ambition doivent aussi concerner les cadres intermédiaires de l'éducation nationale.