Nous partageons vos préoccupations, comme celle de Mme Pompili tout à l'heure.
Notre problème, qui est d'ailleurs celui de la réforme de l'école en France, c'est de savoir comment passer de déclarations d'intention très généreuses à des actes concrets.
La réflexion qui a été conduite par ceux qui s'intéressent à ces sujets, parfois d'ailleurs au-delà de nos clivages traditionnels, vise à comprendre pourquoi les choses ont été bloquées. Je vous rappelle que M. de Robien avait voulu modifier le statut de 1950, que le président Sarkozy avait pris l'engagement – parce que le SNES avait poussé – de revenir dessus, et qu'a été mise en place sous la précédente majorité la commission Pochard qui a été enterrée très rapidement car il s'agit d'affaires sérieuses.