Cet amendement apporte une modification essentiellement formelle au texte établi par la commission. L'alinéa 56 souligne précisément l'importance de la préparation des enseignants à leur métier : celle-ci ne se résume pas à une expression du dernier moment telle que « l'effet-maître », qui a cours depuis deux ou trois ans mais en dit beaucoup moins, à mon avis, que ce que nous écrivons dans les paragraphes de ce projet de loi.
L'énumération de ce que l'on doit apprendre dans les écoles supérieures du professorat et de l'éducation comprend les termes suivants : « traitement des besoins éducatifs particuliers notamment le dépistage des troubles du comportement et du langage ». Or, le traitement et le dépistage relèvent de la compétence exclusive des médecins.
Les enseignants doivent être naturellement informés de divers éléments concernant la psychologie des enfants et leurs comportements. Mais il n'entre pas directement dans leur fonction de dépister et a fortiori de traiter les troubles.
C'est pourquoi je vous propose de modifier formellement cette rédaction en adoptant la formulation suivante : « prise en compte des besoins éducatifs particuliers et aide au repérage des difficultés, notamment d'apprentissage, scolarisation des élèves en situation de handicap ».
Il faut veiller à ne pas confondre les rôles des uns et des autres. Il s'agit donc d'un amendement de forme, mais que je considère comme important pour ne pas créer de confusion dans les esprits.