Je tiens à souligner l'absence de toute référence au monde économique et aux entreprises dans les pages consacrées à la refondation pédagogique. Cette question a été débattue en commission, elle reviendra dans le débat parce que cela me semble vraiment dommageable. Il est indispensable, alors que l'on parle d'une refondation – qui, on l'a vu, n'en est pas véritablement une –, que la formation ne soit pas repliée sur elle-même mais ouverte sur la vraie vie, d'autant plus que celle-ci est parfois un peu difficile dans le monde des entreprises. Je déplore qu'une telle adjonction n'ait pas été retenue à un moment où, comme l'a dit François Fillon à juste titre, les chefs d'entreprise finissent tous, à force d'être stigmatisés, par être considérés comme des repris de justice. (Exclamations sur de nombreux bancs du groupe SRC.) C'est pourquoi je regrette vivement que les amendements n°s 601 et 636 n'aient pas été adoptés.