Monsieur le rapporteur, je souscris à votre très bonne idée de privilégier la culture commune dans les écoles supérieures du professorat et de l'éducation. Toutefois mon amendement ne concerne pas les écoles primaires, seulement les collèges et les lycées, c'est pourquoi je n'ai pas compris votre réponse.
J'ai été davantage intéressée par la réponse de M. le ministre parce qu'il a évoqué la bivalence. J'ai le sentiment qu'il considère le dossier clos, un peu « circulez, y a rien à voir », alors que la question existe et qu'il y a des possibilités d'y répondre. Mon amendement vise simplement à inciter en laissant de la liberté, à offrir de la souplesse. (Exclamations sur plusieurs bancs du groupe SRC.) Il faudrait au moins accepter d'en discuter. Il ne s'agit pas du tout d'une remise en cause du statut des enseignants, ce que j'ai entendu à ce sujet est une fois de plus caricatural. Si, dans un débat sur un projet de loi de refondation de l'école, on ne discute pas des questions qui se posent certes depuis des années mais auxquelles on n'a pas apporté de réponses, je ne vois pas à quoi servirait cette loi.