… c'est justement à elle de faire en sorte que ces hommes et ces femmes soient en capacité de faire oeuvre pédagogique et de transmettre les connaissances acquises grâce à leurs diplômes universitaires.
Aller plus loin serait nier le diplôme et ouvrir la porte à toutes les dérives sur des considérations personnelles dont je ne vois pas très bien le contour.
Quant au problème évoqué par M. Marc, il n'est pas secondaire. Pourquoi y a-t-il 96 % de femmes dans les concours, notamment pour exercer dans le premier degré ? Premièrement parce qu'à force de dévalorisation, le métier de professeur des écoles est perçu comme une profession permettant de gagner un salaire d'appoint. Deuxièmement, comme les femmes sont encore cantonnées aux tâches domestiques et qu'elles doivent s'occuper des enfants, elles sont concentrées dans les professions où il y a ouverture de certains congés.
C'est un vrai problème, mais que l'on combattra par la revalorisation de la profession et par l'augmentation des salaires.