Défavorable, pour deux raisons. La première, c'est que le directeur de l'ESPE remplit une mission d'État et qu'il est tout à fait normal qu'il soit nommé par ses deux ministres de tutelle, celui de l'éducation nationale et celui de l'enseignement supérieur. La seconde, c'est que, certes, les ESPE seront partie intégrante de l'université, mais qu'elles pourront être une composante de plusieurs universités à la fois ! Si l'on demande à chaque fois leur avis à tous les présidents d'université concernés, ils risquent de ne pas être d'accord entre eux. Cet amendement pourrait donc institutionnaliser une sorte de désordre qui paralyserait les écoles. Le terme d'école n'est à ce propos pas neutre : ce ne sont ni des instituts, ni des centres de formation. Il faut y développer un esprit d'école, je l'ai dit dans mon intervention liminaire, et cela demande d'abord une certaine cohérence. Votre proposition risquerait de bloquer leur fonctionnement.