La question des rythmes scolaires est très importante. Voilà des années et des années que différents gouvernements mettent en place des commissions qui aboutissent toutes à la même conclusion. Mais lorsqu'il s'agit de prendre la décision politique de mettre en oeuvre les décisions, on les retarde à chaque fois.
Il fallait donc prendre cette décision. Bien sûr, monsieur Ménard, cela suscite aussi des exigences. Le fait que certaines communes estiment que, pour répondre correctement à ces exigences éducatives – ce qui suppose notamment d'avoir les personnels en nombre suffisant –, elles ont besoin de temps et de moyens ne remet pas en cause leur position de fond sur les rythmes. Elles engagent une concertation avec l'équipe éducative, les familles et les autres personnels concernés. Il n'y a donc pas d'un côté les bonnes communes – celles qui mettront en oeuvre la réforme en 2013 – et, de l'autre, les mauvaises – celles qui attendront 2014 ; il y a une recherche d'exigence, tout à fait nécessaire, en matière éducative.