On l'oublie souvent, mais le général de Gaulle est aussi l'auteur du discours de Quimper, en février 1969, qui est l'acte fondateur en matière de langues régionales.
Mes chers collègues, il y a dans cette enceinte nos collègues Guittet, Faure, Le Roch, Pinville, Langlade, Biémouret, qui ont tous participé au groupe d'études sur les langues régionales, et qui expriment, sur le terrain, leur intérêt et leur affection pour ces langues. C'est le moment de le prouver ! (Exclamations sur les bancs du groupe SRC.)
Il faut être cohérent ! Il faut dire les choses de la même façon sur le terrain et ici, à Paris. C'est ce à quoi je m'emploie. Nous avons l'occasion de progresser, comme nous l'avons fait en 2008 à l'occasion de la révision constitutionnelle. Progressons en faveur des langues régionales ! Saisissons cette occasion ! Croyez-moi : nous n'aurons pas, à l'avenir, de texte nous permettant une vision aussi cohérente du rapport entre les langues régionales et l'éducation ! (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)