Intervention de Vincent Peillon

Séance en hémicycle du 14 mars 2013 à 21h30
Refondation de l'école de la république — Article 1er et rapport annexé, amendement 1526

Vincent Peillon, ministre de l'éducation nationale :

Votre attitude est, de mon point de vue, inacceptable.

Par contre, je suis absolument favorable à un retour à la position initiale. Si vous considérez, assemblée souveraine dans sa sagesse, que vous devez reprendre votre travail – et je n'ai pas demandé l'urgence –, alors faites-le collectivement, dignement, dans l'intérêt des langues régionales, et vous aurez l'appui du Gouvernement comme vous l'avez eu dans les travaux précédents.

Depuis une heure, j'assiste à quelque chose qui ne concerne pas le Gouvernement, mais qui se rapporte au travail des parlementaires, un travail que je suis depuis six semaines. Il y a d'ailleurs eu des questions sur ce sujet, posées lors des questions au Gouvernement par des députés motivés, comme par exemple M. Molac. Franchement, ce n'est pas correct ! Nous avons le temps de bien légiférer. C'est la loi que nous faisons, et ce n'est pas une personne qui va imposer à toutes les autres, subrepticement, des positions qui sont les siennes alors qu'elle n'est pas venue dialoguer avec ses collègues.

Je demande que l'on revienne à cette question dans la suite du débat parlementaire, mais que l'on comprenne bien que la position du Gouvernement est ouverte et que celle des députés avait déjà permis des avancées notables. D'ailleurs, monsieur Le Fur, dans votre exposé liminaire – nous avons été obligés de vous répondre deux fois sur ce point –, vous avez osé affirmer qu'il n'y avait rien, dans le rapport annexé, sur les langues régionales. Quel mépris pour le travail parlementaire ! Heureusement que le Gouvernement n'agit pas comme vous ! (Applaudissements sur les bancs des groupes SRC et écologiste.)

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