Cet amendement développe la notion d'enseignement des langues régionales en insistant sur le fait qu'il existe des degrés divers. Il s'agit parfois de simples initiations, avec une dimension culturelle majeure, parfois de l'apprentissage explicite d'une langue ; parfois, il y a le souci d'aller objectivement vers une maîtrise totale de ces langues. Je rappelle que l'école Diwan, qui est la plus avancée en matière d'immersion, est également celle qui obtient les meilleurs résultats au bac.
Je me permets d'insister sur l'amendement n° 1529 . C'est un peu une affirmation de principe, mais il me semble qu'elle doit figurer dans un texte aussi long que celui dont nous débattons actuellement – près de quarante pages. Je crois que nous pouvons quémander malgré tout quelques paragraphes pour des langues régionales qui parlent à nos compatriotes. Croyez-moi, monsieur le ministre, ce sujet parle aussi au coeur de nos compatriotes, aux locuteurs de ces langues – pour ma part, j'ai eu la chance d'en apprendre une à titre maternel –, mais aussi à ceux qui considèrent ces langues comme un élément de la richesse d'ensemble de notre pays.