…mais qui sont des projections vers l'avenir.
Croyez-moi, chers collègues, ceux qui, chez moi, sont le plus attachés aux langues régionales, ce ne sont pas les anciens – car elles font partie de leur monde –, mais les jeunes, qui les redécouvrent, qui y attachent la plus grande importance, qui y voient un élément d'identité. Pourquoi l'identité serait-elle le fait des anciens, et pas des jeunes ? Je comprends les réticences de la gauche : elles sont de nature philosophique. Certains d'entre vous ont évolué et, j'en suis convaincu, avec bonne foi. Mais vous revenez à l'attitude de vos grands anciens, qui, bien souvent, ont combattu les langues régionales, en les dénonçant, et en sanctionnant leurs locuteurs.
Il faut en finir avec cette attitude et poser des principes. Nous sommes aussi là pour cela, et c'est l'objet de l'amendement n° 1530 .