Mon collègue Hetzel l'a parfaitement dit : le sujet mérite des réponses de fond que je ne vois pas venir, que je n'entends pas, ni de la part de notre rapporteur ni de la part de notre ministre.
Je suis d'accord avec notre collègue Vlody : des progrès ont été accomplis au fil des ans sous différents gouvernements. Poursuivons-les !
Depuis dix mois, vous avez, à gauche – et pourquoi pas ? – créé une attente dans le domaine des langues régionales. Maintenant, il faut la satisfaire, faute de quoi vous susciterez la déception. Nous avons l'occasion de le faire avec ce texte sur l'éducation. Il n'y aura qu'un seul au cours de la législature, monsieur le ministre, il n'y en aura pas trente-six. Ce texte servira de locomotive dans le domaine des langues régionales, sauf à faire un texte spécifique sur les langues régionales. Pourquoi pas ? Mais cela paraît difficile. Alors que l'on arrive péniblement à faire passer un ou deux amendements, ce n'est pas une loi entière que l'on pourra faire voter.
Saisissons cette occasion. Bientôt, tous ceux qui s'emploient à défendre les langues régionales le regretteront collectivement.
Considérons que ces amendements ne sont pas ceux de leurs signataires, mais qu'ils résultent des travaux des différentes associations, auxquels les uns et les autres ont participé. C'est le cas. Je vous vois souriant, monsieur le ministre, et cela me réjouit. Alors, faisons-le.