Intervention de Marc Le Fur

Séance en hémicycle du 14 mars 2013 à 21h30
Refondation de l'école de la république — Article 1er et rapport annexé, amendement 1541

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarc Le Fur :

Je suis très heureux que Mme la coprésidente du groupe d'études sur la langue des signes, groupe que vous avez mis en place, monsieur le président, ait pu s'exprimer.

Si notre assemblée a constitué un groupe d'études sur la langue des signes, c'est que nous avons considéré que ce sujet méritait l'attention de l'ensemble des parlementaires. Ce groupe réunit des parlementaires issus de tous les bancs de cette Assemblée.

Monsieur le ministre, je vous ai entendu l'autre jour faire l'apologie de la loi de 2005. Vous l'avez dit avec beaucoup d'honnêteté, ce qui a été apprécié. C'est en effet l'un des grands textes des années 2000 qui a constitué un vrai progrès. Le monde du handicap n'est plus à la marge de la société mais au centre, parmi nous. C'est cela que nous devons traduire concrètement.

Une lacune subsiste en ce qui concerne les enfants sourds. Chacun sait que la vraie difficulté de la surdité c'est l'isolement, ce qui a des conséquences pédagogiques autrement considérables.

Nous vous demandons, avec cet amendement très modeste, de ne pas passer à côté du sujet. Il faut savoir que si nous agissons ainsi, c'est parce que dans nos circonscriptions – et je crois que chacun ici pourrait en témoigner – nous sommes sollicités par les parents, par les associations, bref par tout le monde. Certes, il est minuit et demi, mais faisons ce geste, progressons.

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