L'amendement ne confie pas à l'Assemblée, mais au Gouvernement, le soin de mener cette réflexion et de rédiger un rapport.
Il n'est pas nécessaire de prévoir des charges supplémentaires, puisqu'un statut n'est pas forcément accompagné d'une indemnité de fonction. Pourquoi ne pas envisager, par exemple, des autorisations d'absence pour l'exercice d'un mandat de représentant de parents d'élèves ? Cela ne constituerait pas une charge pour les employeurs, encore moins pour le budget de l'éducation nationale.
Ce texte affirme fortement l'importance du rôle des parents et traite de leur place effective dans cette sorte de cathédrale, impressionnante aux yeux de certains, qu'est l'école. Il est assez étrange que certains parents se repèrent dans ce labyrinthe, quand d'autres n'y parviennent pas. C'est de ces questions que traitent les amendements qui viennent d'être présentés. Dans la réalité, quelle est la place accordée aux parents, en dépit de toute la bonne volonté de la communauté éducative à leur égard ? Cet amendement ne me semble pas exiger des choses hors de portée. Il faut réfléchir aux conditions concrètes d'association des parents à la vie scolaire de leurs enfants.