Intervention de Vincent Peillon

Séance en hémicycle du 14 mars 2013 à 21h30
Refondation de l'école de la république — Article 5, amendement 756

Vincent Peillon, ministre de l'éducation nationale :

L'accueil des petits est détaillé avec précision dans la circulaire. Quant au raisonnement sophistique de M. Hetzel, je ne conteste pas qu'il doit y avoir d'autres dispositifs d'accueil. Je suis même d'avis de les encourager. Je suis favorable aux classes passerelles, pour le « Parler bambin », pour la collaboration entre les structures de la petite enfance avec l'éducation nationale. C'est du reste prévu dans l'accueil des moins de trois ans.

Mais, en l'espèce, nous parlons de l'accueil à l'école : soit 10 % aujourd'hui. Avec 3 000 postes, on se fixe un objectif de 30 %. Nous verrons. Mais les 70 % restant, je ne les néglige pas. Mais nous dire que parce que nous développons l'accueil scolaire, qui est positif, nous sommes contre le reste. C'est un curieux renversement.

C'est une façon d'habiller votre refus de cette scolarisation. Je ne reçois pas cet argument. Tous les autres modes de garde ont leurs qualités. Nous ne prétendons pas que tous les enfants de deux ans doivent être scolarisés. C'est une possibilité qui est offerte car elle peut être utile à un certain nombre d'enfants.

Il n'y a là aucune approche idéologique. Nous croyons, au contraire, aux transitions douces et à la collaboration entre les types de structures.

(L'amendement n° 756 n'est pas adopté.)

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