Nous vous remercions, monsieur le ministre, de nous informer chaque semaine. Nous apprécions votre implication.
L'opération militaire arrive aujourd'hui à son terme et se soldera – je n'en doute pas – par un succès. Nos forces ont d'ailleurs fait la preuve de leur compétence, de la qualité de leur entraînement et de leur savoir-faire.
Sur le plan politique, en revanche, l'organisation des élections en juillet prochain doit être précédée d'une pacification interne. Le ministre des affaires étrangères malien, M. Coulibaly, a indiqué que le Président malien avait tendu la main au MNLA, mais que le désarmement de ce dernier constituait un préalable à tout dialogue. Le MNLA ne pouvait pas continuer à menacer le pays et devait choisir : soit il restait malien, soit il quittait le Mali. Pour sa part, M. Canfin a estimé que le dialogue politique ne pourrait pas durer si les forces maliennes commettaient des exactions. Or, il est indispensable que les forces en présence s'entendent. À défaut, nous aboutirons à une partition du Mali.
Quel doit être notre rôle dans les négociations ? Doivent-elles être menées entre les seules parties maliennes ou la France doit-elle en contrôler le processus, dans la mesure où elles détermineront les modalités de notre désengagement ?