Je vous remercie à mon tour, monsieur le ministre.
Nous sommes engagés dans une logique de reconquête de l'ensemble du territoire malien, d'une part, et de neutralisation des forces adverses, d'autre part. Compte tenu des moyens de renseignement dont nous disposons sur le terrain, avons-nous une idée plus précise de l'état de ces forces ? Continuent-elles à se fondre dans la population, ou sommes-nous en train de les encercler et de les détruire ?
Le nombre de soldats déployés – 4 000 Français, 5 000 Africains – apparaît limité au regard de l'immensité du territoire. Comment allons-nous tenir nos positions une fois l'opération achevée ? L'idée est, certes, de transférer la responsabilité du maintien de la paix à l'ONU. Mais une diminution rapide de la présence française comporte aussi des risques : perte de notre avantage sur le terrain, voire discrédit. Comment assurer au mieux la transition entre l'opération militaire et la phase de stabilisation ?