Monsieur le ministre, vous avez déjà abordé les relations avec l'Algérie, tout comme le déploiement de la force européenne. Le président de la commission de la défense de la Chambre des communes, qu'Yves Fromion et moi-même avons rencontré à Londres la semaine dernière, nous a assurés de son soutien à l'intervention française, annonçant qu'en plus de l'appui logistique, le Royaume-Uni allait adresser au Mali des militaires formateurs. Qu'en est-il ?
Vous avez, dans vos propos, lié la sécurisation des villes et des territoires libérés à leur développement, évoquant également l'action humanitaire. Stoppée depuis quelques mois, la coopération décentralisée avec le Mali – pays avec lequel les villes françaises ont le plus de liens – constitue à cet égard un atout précieux. Ne pourrait-on pas la coordonner avec l'action du Gouvernement ?