On n'est pas toujours obligé de tout mettre dans tous les textes. Dans la pratique, beaucoup d'enseignants savent dans quels cas ils doivent utiliser ou non les langues régionales. Par exemple, sur le fleuve en Guyane, où je me suis rendue récemment, les élèves parlent souvent une langue maternelle qui n'est pas le français : les enseignants font alors appel à la langue maternelle des enfants. À partir du moment où la vocation de l'éducation nationale est souvent de créer ce qui est commun, il n'est pas toujours indispensable de figer dans le marbre des solutions auxquelles on a recours en pratique pour que l'enseignement soit efficace.