Intervention de Michel Ménard

Séance en hémicycle du 15 mars 2013 à 21h30
Refondation de l'école de la république — Article 47, amendement 1292

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichel Ménard :

Nous dire, cher collègue de droite, qu'il n'y a pas eu de concertation est totalement faux. Celle-ci a duré des mois et des mois au niveau national et elle a regroupé tous les acteurs du système éducatif : les enseignants, les parents, les représentants des collectivités. Une concertation est maintenant engagée sur chacun des territoires entre l'ensemble des acteurs concernés pour une application en 2013 ou 2014, ce qui signifie que de la souplesse est laissée à chaque commune. De nombreuses communes de mon département ont d'ailleurs anticipé ce travail de dialogue, y compris dans les écoles avec les enseignants, et sont en mesure de passer à la semaine de neuf demi-journées dès 2013. Mais le Gouvernement a rappelé que les communes auront la possibilité de demander des dérogations pour appliquer le dispositif en 2014.

L'enjeu, c'est bien l'intérêt des enfants. Des études montrent que l'organisation actuelle sur quatre jours n'est pas satisfaisante, qu'elle est préjudiciable aux enfants. Il est vrai qu'il était plus facile de supprimer le samedi matin en quinze jours plutôt que d'engager une concertation sur un an avec tous les acteurs concernés !

Comme vient de le souligner Patrick Bloche, je suis très surpris de voir qu'à travers cet amendement nos collègues de l'opposition demandent la suppression d'un soutien financier de l'État en direction des collectivités locales qui mettront en place dès 2013 la réforme des rythmes scolaires.

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Inscription
ou
Connexion