Il faut bien comprendre quel est notre état d'esprit. Nous serons non seulement vigilants, mais volontaires.
Il y a tout de même des choses qui ont marché, un temps, dans la formation des enseignants en France : nous avons évoqué les maîtres formateurs, ce compagnonnage qui existait dans le cadre de l'enseignement primaire, et que nous n'avons jamais réussi à mettre en place dans le secondaire, comme nous l'aurions pourtant souhaité.
Tel est bien l'esprit des écoles supérieures du professorat et de l'éducation. Cela supposera qu'on y mette des moyens et, comme nous avons eu l'occasion de le dire à plusieurs reprises, cela supposera aussi une évolution possible du métier d'enseignant : accompagner un plus jeune, enseigner et transmettre ses compétences dans l'école, cela fait partie de l'intérêt du métier, et de son évolution.