Intervention de Jean-François Copé

Séance en hémicycle du 20 mars 2013 à 15h00
Motion de censure

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-François Copé :

Baissons le nombre d'élus à tous les échelons. Quelle erreur, de ce point de vue, d'être revenus en arrière sur la fusion des conseillers généraux et régionaux. Quelle idée absurde de mettre deux conseillers généraux par canton, en tuant par la même occasion la représentation de nos territoires ruraux. (Applaudissements sur les bancs des groupes UMP et sur plusieurs bancs du groupe UDI.)

La sécurité sociale ne peut pas être épargnée par l'effort de maîtrise budgétaire : réforme des retraites avec convergence totale des régimes du privé et du public, refonte des indemnisations chômage, réforme du régime des intermittents du spectacle, convergence des tarifs entre l'hôpital et les cliniques privées, lutte massive contre ces fraudes sociales que nous dénonçons sans relâche.

Aucune piste ne doit être écartée dès lors qu'il s'agit de courage politique.

À cela, il y a une condition : ne pas démanteler notre politique familiale, car c'est une politique d'investissement pour l'avenir.

Monsieur le Premier ministre, qu'avez-vous donc contre les familles ? Pourquoi refusez-vous de soutenir ceux qui prennent la responsabilité d'élever des enfants qui sont une chance pour la société tout entière ? (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.) Pourquoi faites-vous comme si un revenu de 4 400 euros était la même chose pour une personne seule ou une famille avec deux ou trois enfants à charge ?

Les Français préfèrent-ils un déclin démographique compensé par un surcroît d'immigration, ou bien une politique familiale ambitieuse au service d'une démographie dynamique ? (Applaudissements sur de nombreux bancs du groupe UMP. – Exclamations et huées sur les bancs des groupes SRC, écologiste, GDR et RRDP.)

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