Intervention de Jean-Marc Ayrault

Séance en hémicycle du 20 mars 2013 à 15h00
Motion de censure

Jean-Marc Ayrault, Premier ministre :

…et qui réveille chez tous l'envie du progrès : de tout cela, je prends l'engagement devant vous. C'est le programme du quinquennat et c'est là que nous voulons conduire la France ! (Applaudissements sur les bancs des groupes SRC, écologiste et RRDP.)

Oui, mesdames, messieurs les députés, le pacte que nous voulons nouer avec les Français, il est d'abord là, dans cette volonté de retrouver la maîtrise d'un destin collectif. C'est tout le sens de mon combat contre la dette. En se substituant à l'effort industriel et productif, en alimentant la spirale spéculative, la dette a aliéné la liberté de la France de décider par elle-même de sa propre politique. Elle l'a rendue dépendante des banques et des marchés financiers. Elle a affaibli son influence en Europe et dans le monde.

Oui, la dette est l'ennemie de la France parce qu'il n'y a pas de souveraineté dans la dépendance des marchés financiers et qu'il n'est pas juste de laisser la facture à nos enfants et petits-enfants. (Applaudissements sur les bancs des groupes SRC, écologiste et RRDP.)

Oui, j'ai pris l'engagement, avec le Gouvernement, de ramener les comptes à l'équilibre en 2017, parce que restaurer les finances publiques c'est dégager des marges de manoeuvre pour investir. Cet effort a démarré dès le premier jour.

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