Votre réponse, monsieur le Premier ministre, est scandaleuse ! (Exclamations sur les bancs du groupe SRC.) Vous n'avez pas à attaquer un parlementaire dont l'expression est libre !
C'est justement à vous, monsieur le Premier Ministre, que ma question s'adresse. Honte à vous et au Gouvernement ! Nous étions ce dimanche à Paris 1,4 million de personnes pour défiler contre le projet de loi inique que vous défendez. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.) Le peuple gronde et vous ne l'écoutez pas. Combien de vitrines ont été cassées ? Zéro ! Combien de voitures ont été dégradées ? Zéro ! Face à ce succès auquel vous ne vous attendiez pas, vous avez pris peur et fait sur-réagir les forces de l'ordre qui ont gazé, mes chers collègues, des enfants, des familles et des femmes enceintes qui regagnaient leur domicile ! (Protestations sur les bancs du groupe SRC.)
Honte à vous et à votre gouvernement ! Vous avez été incapable d'anticiper ce succès populaire. Votre responsabilité et celle de votre ministre de l'intérieur sont pleinement engagées. Je rends hommage aux organisateurs que M. Valls a injuriés. Nous sommes passés à côté d'un drame, car vous avez parqué le peuple de France en lui refusant la possibilité de défiler. (Exclamations sur les bancs du groupe SRC. – « Valls, démission ! » sur les bancs du groupe UMP.)
Monsieur le Premier ministre, réveillez-vous enfin ! Jusqu'à quand allez-vous mépriser le peuple de France ? Vous ne mesurez pas l'exaspération de nos compatriotes. Vous abîmez la France et vous maltraitez les Français ! (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)