La philosophie du Gouvernement est de considérer que le logement est un bien de première nécessité et qu'un toit est un droit.
Nous ne pouvons nous satisfaire de la situation que vous avez évoquée et que la fondation Abbé Pierre nous rappelle chaque année. Nous avons décidé de travailler activement pour apporter une réponse à l'ensemble des habitants de ce pays, qu'ils soient locataires, propriétaires ou en situation d'hébergement.
Lors de la conférence nationale de lutte contre la pauvreté et pour l'inclusion sociale, le Premier ministre s'est engagé sur la création de nouvelles places afin que l'on ne retrouve plus à la rue des familles et des personnes victimes de la crise.
Nous souhaitons aussi faire en sorte que l'objectif fixé par le Président de la République – la construction annuelle de 500 000 logements – soit tenu. Nous nous en sommes donné les moyens grâce à ce plan d'investissement d'urgence pour le logement. Mais ce n'est qu'une étape ; la prochaine sera la future loi qui prévoira une garantie universelle des loyers. Celle-ci permettra de sécuriser les propriétaires, de faciliter l'accès, notamment des jeunes, au logement, mais également et nous mettre en situation de prévenir très en amont les risques d'expulsion, qui augmentent en période de crise.
Vous l'avez souligné, monsieur le député, la baisse de la TVA sur le logement social sera décisive. Applicable dès le 1er janvier 2014, elle permettra, grâce à la mobilisation que j'espère sans précédent de l'Union sociale pour l'habitat, de tenir l'objectif de construction de 150 000 logements sociaux, soit 50 000 logements supplémentaires. Plus de 80 000 emplois seront ainsi créés sur l'ensemble du territoire.
Tel est l'engagement du Gouvernement. Mois après mois, semaine après semaine, vous pouvez constater qu'il est tenu. (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.)