Intervention de Marisol Touraine

Séance en hémicycle du 26 mars 2013 à 15h00
Questions au gouvernement — Pilules de troisième génération

Marisol Touraine, ministre des affaires sociales et de la santé :

Madame la députée Sylviane Bulteau, depuis plusieurs mois, j'ai donné des recommandations afin de limiter la prescription des pilules de troisième génération, pour lesquelles des études montrent que les risques sont plus importants que pour les pilules de première et deuxième générations. Je me réjouis de constater que ces recommandations sont suivies d'effets : les prescriptions de pilules de troisième génération ont diminué d'environ 35 %.

Dans le même temps, j'ai engagé une politique axée sur trois principes : la vigilance d'abord, qui repose sur la réalisation d'études épidémiologiques, à laquelle s'est attelée l'Agence du médicament ; la transparence ensuite, car il est indispensable que les données disponibles soient communiquées au public – comme nous venons de le faire ce matin ; la confiance enfin, qui implique de dire et redire aux femmes de ne pas interrompre leur contraception sans consulter un professionnel de santé. (Applaudissements sur plusieurs bancs des groupes SRC et GDR.)

Nous devons nous engager fortement pour que la contraception reste la conquête qu'elle a été pour les femmes et pour l'ensemble de la société. C'est un acquis qu'il ne faut pas fragiliser. (Mêmes mouvements.)

Dans cette perspective, une grande campagne de communication va être lancée entre fin mai et début juin, pour rappeler les atouts et les apports de la contraception, et indiquer qu'il existe plusieurs types de contraception, adaptés à chaque femme, selon son histoire. (Applaudissements sur les bancs des groupes SRC et GDR.)

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