Madame la présidente, monsieur le ministre, monsieur le président de la commission des lois, chers collègues, notre opposition à ces projets de loi n'a fait que grandir depuis la première lecture, voici un mois.
Semaine après semaine, la France s'enfonce dans la croissance zéro et le chômage de masse, les Français s'appauvrissent et souffrent du bombardement fiscal que vous leur imposez, et la défiance à l'égard du gouvernement socialiste s'installe dans l'opinion publique.
Vous avez perdu, sans exception, les cinq élections législatives partielles tenues ces derniers temps. (Exclamations sur les bancs du groupe SRC.)