Nous n'en voulons pas, parce que nous souhaitons que les élus conservent un ancrage local. Nous aurons donc des cantons redécoupés sur des bases qui, de toute façon, auraient été prises en compte pour l'élection des conseillers territoriaux, et nous mettons en oeuvre la parité. On ne peut avoir les deux sans le scrutin binominal : soit on établit la proportionnelle pour avoir la parité, soit on en reste au statu quo malgré le redécoupage, et on se retrouve avec une représentation de 13,5 % de femmes.
La logique, la cohérence, c'est le scrutin binominal, et c'est pourquoi le Gouvernement demande le rejet de votre motion.