Tel est en effet l'objet des deux projets de loi qui nous sont soumis par le Gouvernement ce soir, l'un ordinaire et l'autre organique, qui portent tous deux sur l'élection des conseillers municipaux, des délégués communautaires et des conseillers départementaux.
Le groupe UMP nous a chargés, mon collègue Guillaume Larrivé et moi-même, de soutenir les motions qui appellent au rejet préalable de ces deux textes étroitement liés l'un à l'autre.
Cinq raisons, selon nous, devraient amener l'Assemblée nationale à rejeter ces textes sans les examiner.
Tout d'abord, ils vont encore compliquer l'administration des collectivités territoriales. Pour simplifier le millefeuille français et réduire l'empilement des collectivités, cas unique en Europe, la précédente majorité avait créé les conseillers territoriaux.