Nous nous indignons régulièrement du déficit de dialogue et de démocratie, dans notre pays comme sur le plan international. Pas plus tard que dimanche soir, on entendait parler de déni, de refus d'entendre la voix du peuple, voire de dictature. À l'heure où nous inaugurons un véritable modèle de démocratie sociale, responsable et respectueux pour tous – je veux parler bien sûr du projet de loi sur l'accord national interprofessionnel –, l'opposition, figée dans une posture politique – c'est son droit et sa méthode depuis juin 2012 –, appelle à rejeter ce texte.