Monsieur le ministre de l'éducation nationale, depuis plusieurs mois, dans nos écoles, dans nos collèges, dans nos lycées, nous constatons une multiplication des provocations allant à l'encontre de la loi de 2004 interdisant aux élèves de porter des signes religieux ostensibles dans les établissements publics.
Des jeunes filles, manipulées par des associations dogmatiques – qui plus est financées par l'État et certaines collectivités –, provoquent la communauté éducative et portent gravement atteinte à l'une de nos valeurs fondamentales : la laïcité.
Ces provocations répétées dans nos écoles, un peu partout sur le territoire, appellent une réponse sans faille de la République, qui est aujourd'hui bafouée.
Dans ma commune, une élève s'est présentée du jour au lendemain dans une tenue qu'elle a elle-même revendiquée comme étant religieuse, enfreignant par là même volontairement la loi. Malgré les nombreuses tentatives de dialogue avec l'intéressée et sa famille, l'affaire s'est poursuivie devant le tribunal administratif qui a donné raison à l'intéressée qui est retournée au collège dans cette même tenue.
Fort heureusement, le Conseil d'État a annulé cette décision lundi en rappelant la loi et rien que la loi. (Applaudissements sur plusieurs bancs du groupe UMP.)
Monsieur le ministre, face à cette guerre larvée imposée par des idéologues qui, sous prétexte de lutter contre l'islamophobie, tentent d'imposer dans notre société des valeurs que nous refusons et qui heurtent nos institutions et l'opinion, il y a urgence à agir. Ces comportements condamnés par une forte majorité au sein de la communauté musulmane ne font qu'aggraver la méfiance à leur égard dans notre pays…
Le 17/04/2015 à 13:11, laïc a dit :
Pour reprendre mon précédent commentaire, on ne peut pas en effet d'un côté demander la négation du signe religieux de l'élève, et de l'autre demander quelle est la pratique religieuse de l'enfant. C'est complètement contradictoire. J'espère que les discriminations religieuses ont enfin cessé à Villiers sur Marne, et que la cohérence légale a triomphé ou va triompher dans un futur proche.
Le 20/04/2015 à 15:07, laïc a dit :
Voici ce que j'ai trouvé sur un site internet, à propos de l'islam à Villiers sur Marne :
"Villiers-sur-Marne est une commune d’environ 27 300 habitants dans le département du Val-de-Marne (94) de la région Île-de-France dans la banlieue est de Paris.
Par le jeu de l’immigration et du regroupement familial, la population Musulmane de la ville n’a cessé de croître ces trente dernières années, et pour faciliter la pratique du culte Musulman, l’Office Public d’Aménagement et de Construction (OPAC) de Paris en collaboration avec la municipalité de la ville de Villiers-sur-Marne ont mis à disposition dans les années 1980 une cave faisant office de Mosquée.
En 1999, l’association de Musulmans « Al-Islah » se crée, et profite d’une opportunité lors de la mise en vente d’un pavillon à proximité de la Mosquée existante, en s’engageant dans la collecte de la somme requise pour son achat, par des quêtes dans les marchés, dans les Mosquées.
Depuis la Mosquée n’a cessé de s’agrandir et un projet d’extension est actuellement en cours.
L’office HLM Paris-Habitat-OPH a cédé pour un euro symbolique à la ville, une parcelle de 600 m², dont la valeur est estimée par les domaines à 210 000 euros, pour agrandir le complexe islamique. Le lancement des travaux est pour mai/juin 2013, et devraient se terminer vers juin 2015.
Le lieu de Culte actuel comprend l’enseignement coranique (charia) et de la langue Arabe aux enfants âgés de 5 à 16 ans.
Qu’enseigne-t-on aux Musulmans à la Mosquée El-Islah de Villiers-sur-Marne ? On peut constater sur le site internet officiel du site que les responsables de l’association nouent des liens étroits avec l’Union des Organisations Islamiques de France (UOIF), une structure composée d’une soixante d’associations directement affiliées et plus de cent cinquante associations gérant les lieux de culte en France, elle est proche idéologiquement des Frères Musulmans, mouvement islamiste international visant à la mise en place d’un Califat Mondial, l’instauration d’un pouvoir Politique Islamiste Totalitaire, la Charia. Le président de l’UOIF Ahmed Jaballah, déclarait il y a quelques temps : « L’UOIF est une fusée à deux étages. Le premier étage est démocratique, le second mettra en orbite une société islamique. »
Donc, je m'étonne que M. Benisti s'offusque de voir une demande de port de voile islamique dans un collège de sa ville quand on voit le développement de l'islam dans sa commune, développement favorisé par l'Etat et sa municipalité. Les citoyens de Villiers sur Marne s'inquiètent légitimement , et demandent donc à M. Benisti s'il est bien raisonnable que la ville de Villiers sur Marne ferme les yeux sur un enseignement, la charia, qui est en contradiction complète avec les valeurs de la République, et prépare le harcèlement contre les forces de la laïcité. Ne serait-il pas raisonnable d'interdire à Villiers sur marne un tel enseignement qui va à l'encontre des lois et valeurs de la République, et qui encourage les jeunes musulmans à s'opposer aux lois de la République ?
Le 30/09/2013 à 11:00, laïc a dit :
Monsieur le Député-maire
Votre intervention s’inscrit dans le cadre de la lutte pour la laïcité, son respect dans le cadre des institutions républicaines, dont l’école est évidemment l’un des points névralgiques de notre pays. Mais, puisque vous semblez si hautement attaché à la laïcité, pourriez-vous m’expliquer comment se fait-il que lorsque les parents d’élèves inscrivent leurs enfants à l’école publique de Villiers Sur Marne, ils doivent remplir un formulaire avec comme question : « Votre enfant peut-il consommer de la viande de porc ? » Et pourquoi pas une question du genre « Votre enfant peut-il suivre un cours où il est question de la théorie de l’évolution ? » Je rappelle que selon la loi toute discrimination en fonction de l’appartenance ou la non appartenance à un groupe présumé est interdite, et la question du porc, se rattachant à une pratique religieuse ( car on ne demande pas aux parents d’élèves s’ils veulent que leur enfant veulent manger du bœuf, du poulet ou du salsifis…) est une question discriminante rattachée à une pratique religieuse. Cette question revient à demander de manière détournée la religion de l’enfant, ce qui est franchement inadmissible dans une république laïque et motive ici mon intervention.
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