Je me suis rendu compte que j'étais aussi bien reçu dans les villes et les banlieues qu'au fin fond des hameaux de mes vallées. Je crois pouvoir dire que je connais le territoire français dans toutes ses composantes.
Pour nous, il est primordial que ces territoires ruraux, qui constituent 70 % du territoire français, continuent à avoir une expression politique et connaissent à échéance régulière des campagnes électorales et des élections. Un territoire qui ne vit plus politiquement meurt.
C'est un signal d'espoir qu'il faut leur donner au lieu de caler nos positions sur les seules perspectives de l'INSEE, qui certes ne leur sont pas favorables. Il leur faut un nouveau dessein, un nouveau projet.