Vous présidez remarquablement, madame la présidente. Je vous en ai déjà félicitée tout à l'heure.
Monsieur le ministre, monsieur le président de la commission, vous nous demandez de faire des propositions. Je vais proposer quelque chose de très simple. Car si la plupart d'entre vous ont fait l'école normale supérieure, moi j'ai fait l'école normalement. (Sourires.) Il faut donc que je parle tout aussi normalement, avec des mots que je comprenne moi-même.
Il faut arrêter tout cela, car cela ne conduit à rien. Voyez les vingt-cinq années de réformes que nous avons faites : où cela nous a-t-il conduits ? Chaque fois que l'on fait une réforme de fond qui touche aux territoires, à l'organisation de notre pays, c'est mal étudié, mal agencé, c'est bâclé, et cela met finalement encore un peu plus de pagaille.
Vous devriez retirer ce texte, monsieur le ministre. On peut discuter de la manière dont vous pouvez sortir de la crise. Après tout, l'UMP n'a pas réussi non plus et ce n'est pas une affaire d'État